Comparable dans sa forme et par sa structure au modèle du service militaire, les volontaires pourraient s’enrôler dans un service écologique destiné à régénérer les sols de leur pays. Plus précisément, ils auraient à semer, planter et travailler le sol dans le but d'améliorer sa capacité d’infiltration de l’eau, sa porosité et sa matière organique partout où la désertification, les coupes d’arbres et les mauvaises pratiques agricoles ont déjà fait son oeuvre.
Pendant trois ans, les participants seraient nourris, logés et recevraient une allocation pour compenser leur travail, d’une valeur inestimable pour la planète. Dispensée directement sur les terres à régénérer, le service écologique prendrait la forme de formations théoriques, de stages pratiques et de travail.
Parce que le simple fait d'une couverture végétale au sol dissipe la chaleur et réduit donc le réchauffement climatique.
Parce qu'elle empêche le ruissellement et contribue au cycle naturel de l’eau, l'eau étant aussi un facteur de refroidissement et la base de la vie sur terre.
Parce que les plantes capturent le co2 présent en trop grande quantité dans l’atmosphère pour le séquestrer dans son sol pendant des décennies voire des siècles.
Parce que régénérer les sols de la planète, c’est s’attaquer directement et concrètement à la crise climatique qui déstabilise les écosystèmes.